Licence de mise à disposition : CC BY-NC-SA

Résumé

La chaîne de blocs est une banque de données « distribuée » permettant de stocker de l’information de manière transparente, immuable et infalsifiable. Elle attire aujourd’hui l’attention de tous en raison des divers usages disruptifs potentiels qu’on lui découvre jour après jour. Dans le domaine de la culture, cette technologie promet des progrès sur l’authentification et la traçabilité des oeuvres.  Désormais, en plus d’offrir des « contrats intelligents », ces applications décentralisées (ou DAPP) permettent de gérer éternellement des flux monétaires et des partages de revenus, et ce, à coût presque nul. Nombreux sont ceux qui voient en cette technologie d’innombrables révolutions à venir, notamment sur nos systèmes démocratiques et sur nos modèles organisationnels, de gouvernance ou d’affaires qui deviendront bientôt désuets, entre autres ceux  fondés sur des « intermédiaires de confiance ». Cette rencontre a ainsi pour but d’offrir un premier survol de cette technologie en exposant ses principaux fondements.

 Guillaume Déziel

Stratège derrière la légendaire mise en marché du groupe Misteur Valaire, Guillaume Déziel travaille aujourd’hui à la croisée des chemins entre les industries culturelles et le monde de la technologie, où il exploite notamment le potentiel disruptif de la blockchain. Depuis 2010, il est très impliqué dans  diverses réflexions politiques au sujet des enjeux du numérique dans  notre culture. Il a, en début de carrière, œuvré dans le monde des médias et des télécommunications, notamment pour Radio-Canada, TVA et Bell Mobilité, où il a occupé le poste de Directeur du développement des affaires, acquisition et distribution des contenus francophones. Professeur à l’école Musitechnic de Montréal, il enseigne à temps partiel l’Actualisation Web et l’Édition musicale.